Voeux 2018

Discours prononcé le 20 janvier 2018

Mesdames, Messieurs
Chers Castelviroises, Chers Castelvirois,
Chers Amis,

C’est avec émotion que je vous retrouve ce soir.
Pour faire court, éviter une trop longue litanie et n’oublier personne, je remercie tous les invités de marque qui nous ont fait l’honneur de venir ce soir à Viry. Sachez que je suis très sensible à votre présence à nos côtés.
Emotion, car au cours de cette première partie de mandat nous avons tenu 70% de nos promesses.
Emotion d’autant plus forte que nous partions de très loin…
Sans refaire le passé, la situation financière de la ville était telle qu’aucune de nos promesses n’auraient pu être ni tenues ni réalisées sans des décisions fortes et courageuses et sans le retour à une gestion rigoureuse.
Je n’oublierai jamais cette convocation en préfecture au lendemain de notre élection pour nous entendre dire : « Que comptez-vous faire pour sortir de cette situation ? »
Aussi, ce soir, je voudrais rendre un hommage particulièrement appuyé à mon ami, celui de tous les combats, Jérôme Bérenger, Conseiller départemental, Premier adjoint au maire délégué aux finances, celui qui en trois ans a permis à la ville de redresser la tête et de commencer à retrouver un souffle économique. Je sais, cher Jérôme, combien nous te devons.
Et nous pouvons maintenant nous atteler aux 30% restant de nos engagements aux castelvirois.
Ensemble, avec tous les élus, nous avons tenu le cap, chacun dans sa délégation, mais tu es là telle la vigie qui garde la direction, rappelant les règles de la bonne gestion financière, très bien aidé en cela par Marie Cazeaubon, Directrice générale adjointe et les agents de ses services. Je souhaitais t’en remercier très sincèrement.
Et tu vas avoir encore quelques incertitudes à gérer mon cher Jérôme avec la disparition de la taxe d’habitation.
Alors que l’Etat poursuit la diminution de ses dotations aux communes, on peut s’interroger sur la réalité des compensations pour les finances communales ? Mais surtout comment sera-t-elle financée ?
Les questions n’ont guère de réponses si ce n’est l’annonce à moitié cachée d’une fiscalité nouvelle encore portée par… les communes !
Tous les ans, je dresse une liste des événements qui ont marqué l’année à Viry et que je souhaite aborder pour ce discours des vœux, ce coup d’œil dans le rétroviseur est l’occasion de faire le point sur ce qui a été fait, ce qui est en cours et ce qui reste à faire.
Chaque nouvelle année s’annonce comme un marathon. Mais un marathon que nous menons à Viry en équipe.
Vous le savez, le sport fait partie de l’ADN de notre ville, et je vous propose ce soir d’enfiler nos baskets tous ensemble pour entamer cette année 2018 qui sera, j’en suis certain, tout aussi dense, passionnante et enrichissante que les précédentes.
La passion c’est bien mon moteur, notre moteur à tous. Elle ne se dément pas au regard du rythme soutenu que nous imposons.
Cette année encore, l’effort ne devra pas fléchir. Je peux pour cela compter sur l’ensemble des élus de la majorité. Mais cette course ne pourrait se faire sans notre administration, cheville ouvrière de chacune de nos actions, dont le professionnalisme, l’efficacité ne se dément jamais. Le tout est orchestré avec talent par Madame Desnoues, Directrice générale des services.
Franck Piccard, champion olympique du Super G, sport ô combien individuel, disait à juste titre : “Si la réussite appartient à tout le monde. C’est au travail d’équipe qu’en revient le mérite.”
Beaucoup de monde imagine que le mandat d’un élu est un exercice solitaire, où l’égo côtoie l’ambition. Il n’en est rien, le mandat municipal, pour moi le plus beau d’entre tous, ne peut se concevoir qu’à travers le prisme de l’équipe municipale qui le constitue.
A travers ces mots, je tenais à adresser à l’ensemble de mon équipe toute mon estime. Je sais l’investissement qui est le leur, un investissement souvent au détriment de la vie de famille et je salue la patience des épouses et époux qui acceptent de passer, au quotidien, après l’intérêt de la ville.
Etre élu est, croyez-moi, un véritable investissement personnel, total et complet.
Sachez que le nôtre est à la hauteur de ce que vous êtes en droit d’attendre.
Et j’en veux pour preuve le travail de Marie-Thérèse Vidal au près de ceux qui ont besoin de l’aide de la collectivité. Les agents du CCAS répondent toujours présents aux situations qu’ils rencontrent et en particulier les assistantes sociales de la ville dont l’empathie et le professionnalisme est remarquable.
La misère humaine est parfois à nos portes et je vous avoue la profonde admiration que j’ai pour Marie-Thérèse qui, sans bruit, agit pour le bien de ceux qui en ont le plus besoin.
Viry-Chatillon est une ville généreuse car vous êtes généreux. J’en veux pour preuve l’incroyable élan de générosité à l’occasion du concert de soutien aux policiers, en février dernier, qui a permis de récolter plus de 10 000 euros. Oui Viry sait se mobiliser pour de belles causes.
Prêter attention aux castelvirois, c’est aussi nous donner les moyens de préserver notre environnement, et je pense à nos lacs et à cette nature si proche, qui fait de Viry-Chatillon, cet écrin de verdure à quelques kilomètres de Paris.
Mais ce n’est pas que cela, et Arielle Merrina le sait bien, elle qui travaille en concertation avec tous les castelvirois à la modification de notre PLU et notamment avec les ateliers d’urbanisme si bien orchestrés par Arielle et le service de l’urbanisme.
Vous le savez notre ville change et sa mue doit répondre aux attentes et aux besoins des Castelvirois. Je ne cesse de le défendre partout.
Notre ville bénéficie d’atouts incroyables en matière de transports : la Seine, la RD445, la Nationale 7, l’autoroute A6, le RER D, le tram 12 express, le futur TZEN 4, mais également le futur transport collectif en site propre qui pourrait desservir notre gare jusqu’à la Croix blanche.
Le réaménagement du pôle gare du RER D, qui s’accompagnera d’un train supplémentaire au quart d’heure, mais aussi, Cher François, d’une reconfiguration par le département du carrefour de la nationale 7, sont des améliorations majeures pour la ville. Ils redessinent son entrée, ouvrent la porte à l’intermodalité et pourraient à terme faire de Viry-Chatillon un véritable hub de transport où se mixeraient bus, RER, covoiturage ou encore vélo…
La modification de notre PLU, au-delà de lutter contre une certaine densification et de concevoir la ville à taille humaine, vise aussi à lui donner un nouveau visage.


Ainsi, la disparition de la station Oil France d’ici quelques semaines, qui sera remplacée par un projet attractif de commerces, est l’une des premières étapes pour embellir encore plus notre ville.
Tous ces projets sont étudiés en amont avec les propriétaires et les programmistes et présentés en Conseil de quartier. Cette méthode, c’est la clé de voûte de notre action, il n’est pas de décisions que nous prenons sans vous concerter.
C’est pourquoi le projet Oil France, a été présenté en Conseil de quartier courant septembre tout comme le seront les projets pour le site de Buffalo grill ou encore pour l’immeuble qui défigure la RD 445.
Autant de verrues qui enlaidissent notre ville depuis bien des années et qui, une fois disparues et remplacées, ajouteront de l’attrait à Viry-Chatillon. Comme les nouveaux mobiliers d’information urbains qui embelliront nos espaces publics et dont l’installation se fera très prochainement.
Vous l’aurez compris maîtriser notre urbanisme n’est pas un caprice d’élus mais bien une réelle nécessité. La région Ile de France souffre d’une pénurie de logements. Et il est nécessaire de construire de nouveaux habitats.
Néanmoins, à Viry-Chatillon nous ne souhaitons pas que cette densification voulue par l’Etat se fasse n’importe comment et surtout sans que nous puissions contrôler et avoir notre mot à dire sur le devenir de notre ville. Nous voulons guider chaque projet immobilier dans une dimension humaine et esthétique.
Nous ne voulons pas densifier Viry-Chatillon et offrir toujours plus de logements sociaux, alors que nous respectons largement notre part, au regard de la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain.
C’est également l’enjeu de la reconfiguration de la RD 445, qui apportera du développement économique et donc de l’emploi pour les Castelvirois, tout en préservant la zone pavillonnaire du Plateau. Cette entrée de ville, nous la voulons ouverte, agréable à vivre et agréable à voir.
Sur les quais de Seine, la future résidence qui doit sortir de terre s’accompagnera, au-delà de la transformation du quartier Châtillon, d’une extension de l’école Louise Michel, très largement sous-dimensionnée dès l’origine. Aujourd’hui, nous n’avons pas les moyens financiers de porter seul son agrandissement, qui est pourtant indispensable.
C’est toute l’importance du Projet Urbain Partenarial que nous avons passé avec le promoteur qui réalisera le programme immobilier le long des quais de Seine et qui prendra en charge l’extension de l’école.
Grâce à cela, l’école Louise Michel pourra accueillir nos enfants dans de meilleures conditions.
Chaque aménagement urbain s’accompagnera de telles dispositions : ouvrir les quartiers oui, les transformer oui, mais en y intégrant systématiquement le développement des services publics et des commerces nécessaires.
Un marathon se joue souvent au mental et nous allons garder le rythme soutenu qui est le nôtre depuis 3 ans car il en va de notre quotidien et de l’avenir de notre commune.
Souvenez-vous d’octobre 2016. Nous avions eu à subir l’insupportable attaque contre nos forces de l’ordre. Nous avions, avec Laurent Sauerbach, appelé à une présence plus forte de la police sur notre territoire.
Nous avons été entendus et cette augmentation de la présence des forces de l’ordre a permis d’obtenir de bons résultats puisque la délinquance générale est en chute de 30% sur l’année 2017, preuve que la présence policière et le travail de terrain portent leurs fruits.
Je tiens d’ailleurs à remercier les commissaires Lacrampe et Fy, le commandant Watremez, les capitaines Peyrot et Blondel, mais également le Major Gasnier et tous les gardiens de la paix pour leur présence efficace sur le terrain comme en fin d’année à la suite des quelques échauffourées aux Coteaux. Je sais combien ces événements ont inquiété les riverains mais ils montrent aussi tout l’investissement de nos forces de l’ordre pour mettre fin aux trafics et à cette délinquance qui gangrène notre quotidien.
Une action renforcée par toute l’équipe de notre Police municipale placée sous la direction de Manuel Gallet et dont je salue le total dévouement.
Nous continuons d’améliorer leurs conditions de travail, avec plus de personnels, dotés d’équipement adaptés à leurs missions (nouveaux véhicules, radios, radar, pv électronique, Taser, flash ball..), et ils continueront aussi de lutter contre l’insécurité routière et particulièrement aux abords des écoles. Oui, les campagnes de verbalisation se poursuivront. Un trottoir n’est pas une place de stationnement car il est réservé aux piétons. C’est dans cet esprit que la zone bleue le long de la RN7 sera maintenue car sa création a permis d’apaiser le quartier et d’améliorer le stationnement.
Nous devons, aussi dans ce domaine, adopter collectivement un comportement responsable.
Renforcer la quiétude de nos quartiers passe aussi par l‘installation des premières caméras de vidéo-protection pour assurer le maillage de la ville.
Cela passe aussi par la lutte contre les rodéos motorisés qui entament notre tranquillité et sont autant de dangers pour les piétons. C’est tout l’enjeu de la Proposition de Loi que je porte avec notre Député Robin Reda et Vincent Delahaye, Sénateur de l’Essonne, pour laquelle nous avons été reçus la semaine dernière au ministère de l’Intérieur.


Une ville apaisée c’est aussi avoir un œil sur les squats de maisons abandonnées et dans la mesure du possible y mettre fin, comme au 42 rue Francoeur.
C’est encore s’opposer comme on le peut à l’envahissement d’un terrain par les gens du voyage ou à l’installation sans autorisation de cirques.
On me taxera peut-être de légaliste, mais nous sommes convaincus que du respect des règles commence notre savoir vivre en collectivité, notre savoir vivre ensemble.
Un mandat est un marathon et si nous gardons le rythme, nous devons avoir un regard bienveillant pour ceux qui, avec l’âge, courent parfois un peu moins vite.
Avec Adèle Villechevrolle, nous avons une affection particulière pour nos aînés. Ils ont la sagesse de leurs conseils, ils sont le regard et la mémoire de notre ville.
Le troisième âge aujourd’hui n’a jamais été aussi actif, s’emparant des réseaux sociaux, twittant, communiquant avec leur famille via messenger, attendant avec impatience l’arrivée de la fibre optique qui est aujourd’hui commercialisée sur une très grande partie de la ville.
Des seniors actifs sur lesquels notre service des aînés veille au quotidien, proposant des ateliers culinaire, de mémoire, du sport… mais qui est aussi présent lors des périodes de canicule, de grand froid, en veillant chaque jour sur nos aînés.
Ces derniers vieillissent et un nouveau défi s’ouvre pour notre collectivité : le 4e âge est maintenant une réalité à laquelle nous devons répondre.
Répondre à cette évolution de notre société qui est le résultat de l’évolution des connaissances et techniques médicales doit aussi s’accompagner d’un réseau structuré de professionnels de santé.
Permettez-moi chers amis de m’arrêter un instant sur ce sujet. Nous arrivons nationalement au bout du système du numerus clausus, la relève n’est plus assurée pour remplacer nos médecins qui partent à la retraite, et nous le constatons malheureusement sur le terrain.

Un désert médical s’installe sur notre ville. Nous travaillons à trouver des solutions pour attirer de jeunes praticiens, et ces solutions, nous le savons, seront aussi économiques et financières. Pire, le désert médical s’installe sur nos villes et dans le même temps l’Agence régionale de Santé décide de fermer les urgences de Juvisy. Que nous restera-t-il pour nous soigner ? Aux côtés de mes amis élus de Juvisy, d’Athis, de Savigny, Michel, Christine, Eric, que je salue au passage, nous avons rencontré l’ARS. Et l’entretien que nous avons eu ne fait que renforcer le besoin de nous mobiliser.
Sauver nos urgences n’est pas une question d’idéologie et de dogmatisme, ce n’est pas le grand capitalisme contre une certaine idée du service public, ce n’est que l’intérêt commun pour lequel nous devons nous battre, exiger des décisionnaires que la copie soit revue et que l’Etat trouve une solution raisonnable pour nous permettre à tous de pouvoir nous soigner sans devoir faire des kilomètres pour aller aux urgences en empruntant des infrastructures saturées.
Je n’oublie pas nos partenaires :
Ainsi, la réfection de nos voieries départementales, comme la rue Gabriel Péri qui était programmée depuis deux ans. Des voiries dont la rénovation fait l’objet d’un programme qui a permis durant ces trois années écoulées que le Département (merci François), le Grand-Orly Seine Bièvre et la ville investissent 3,8 millions d’euros… Très loin des 200 000 euros par an qui étaient prévus à notre arrivée !
Ici comme au département nous avons instauré des Plans pluriannuels d’investissements, ce qui nous permet de programmer, aidé en cela par le Département grâce au contrat de territoire à hauteur de 3.6 millions d’euros et sous la houlette de Michel Raymond, divers travaux, comme l’extension de l’école Camus, la construction de la crèche Françoise Giroud qui sera inaugurée prochainement ou encore la rénovation de notre théâtre (520 000 euros)… Merci donc à l’ensemble des agents des services techniques de la ville et de l’agglo qui interviennent au quotidien sur notre territoire sous la direction de notre DST Laurent Garret.
C’est lui qui fera d’ailleurs le lien avec l’agglo pour la rénovation et l’entretien de nos réseaux d’assainissement.
Vous le savez je ne vous cache rien.
Oui, notre Etablissement public territorial sous la direction de son Président Michel Leprêtre que je salue, a pris la décision courageuse d’augmenter la taxe d’assainissement. C’était nécessaire au regard des dernières inondations que nous avons subies en 2016 et encore cet été après de violents orages.
Cette décision permettra au GOSB d’investir plus de 55 000 euros par kilomètre au lieu des 2000 dont nous disposions jusque là.
Des campagnes préventives de curage des réseaux sont déjà programmées et des moyens vont enfin être dégagés pour investir afin que nous n’ayons plus à subir les mêmes catastrophes à chaque épisode météorologique.
Je l’évoquais un peu plus tôt, la réhabilitation de notre vieux théâtre relève plus que du symbole : elle accompagne le renouveau culturel de notre ville. Jamais le Calypso n’a fait autant d’entrées, malgré une fermeture d’un mois pour rénovation, nous avons été plus de 75 942 à le fréquenter et jamais notre théâtre n’a autant joué à guichet fermé…
Mais si nous avons ces résultats, c’est que la programmation élaborée année après année par Aurélie Troubat, élue en charge de la culture, et l’équipe de la Direction des affaires culturelles, répond enfin à vos attentes. Je n’oublie pas la dématérialisation qui a débuté et permet maintenant de régler ses billets en ligne par carte bancaire.
L’accès à la culture pour tous les Castelvirois, est également passé cette année par une refonte de nos tarifs et une diminution du coût des activités artistiques.
Certains se sont émus que les non-Castelvirois payent maintenant plus cher leurs loisirs à Viry. J’assume pleinement cette décision. Je ne trouve pas choquant que les habitants de Viry aient un tarif vraiment préférentiel.
Je salue d’ailleurs l’ensemble des enseignants artistiques et des agents des bibliothèques, ludothèque et médiathèques qui ont été transférés au Grand-Orly Seine Bièvre au 1er janvier. Même si nous gardons la main sur notre politique culturelle, c’est une grande chance pour notre ville que de nous voir offrir une telle opportunité de rejoindre un réseau plus vaste, plus dense et donc plus riche.
Si nous avons transféré cette compétence ainsi que celle de la piscine, nous en avons récupéré d’autres, notamment celle des espaces verts et de la propreté.
Je me réjouis avec Joël Clément, délégué au cadre de vie et à la propreté, à chaque printemps de voir nos parcs et espaces publics aussi bien fleuris. La propreté de la ville doit maintenant être à la même hauteur.
Dès ce mois de janvier, les équipes travaillent pour améliorer encore le nettoyage du domaine public.
Le plan d’action qui se prépare, s’appuie sur le questionnaire qui a été diffusé en décembre et pour lequel vous avez été nombreux à répondre. Vous le voyez chers amis, concerter n’est pas un (…) vilain mot, il est au cœur de notre action. En partenariat avec le SIREDOM nous avons installé des points d’apports volontaires. Mais la propreté ne relève pas uniquement de la ville. Il appartient aussi à chacun d’avoir un comportement citoyen et ne pas tout attendre de la collectivité.
Nous pouvons entretenir nos trottoirs ou encore sortir et rentrer les poubelles dans les bonnes heures. Les bailleurs ont à ce sujet un rôle à tenir. Je sais le travail qu’ils effectuent et leur engagement auprès de leurs locataires et Christèle Giraud, mon adjointe déléguée au logement en témoigne chaque jour. Si ces bailleurs pouvaient éviter que leurs poubelles ne traînent dehors tout le week-end, cela renforcerait la qualité de vie de nos quartiers auquel nous sommes très attachés. Et j’en profite aussi pour saluer la nouvelle équipe dirigeante de la Régie de quartier, dont l’une des tâches est de veiller à la propreté, entre autres, du quartier des coteaux
Christèle est attentive à nos 5 quartiers : Coteaux, Plateau, Port-Aviation, Chatillon, Centre-ville. Deux fois par an, les Conseils de quartier qu’elle anime avec talent, sont l’occasion, en plus des réunions publiques, de faire remonter les problèmes et les solutions qui améliorent votre quotidien, ils sont les rouages indispensables de nos concertations.
Nos quartiers vivent aussi au rythme de nos commerçants et de nos entreprises. Renault sport qui a fait le choix de rester chez nous et même d’étendre ses locaux, va doubler ses effectifs. Je salue aussi l’entreprise Priolet qui d’ici quelques mois s’installera elle sur la zone Kennedy.
Je pense aussi à nos petits commerçants, qui subissent plus que jamais, les assauts de notre monde qui se dématérialise.
Avec Gérard Kieffer, en charge du commerce local, nous proposerons des solutions qui permettront à nos commerces d’entrer dans le commerce 2.0. Pour autant, nous garderons une attention très particulière à ces épiceries qui ouvrent tard la nuit et perturbent parfois le voisinage. Nous n’empêchons pas que les affaires se fassent mais elles ne doivent pas se faire à vos détriments.
Pour cela, dès les beaux jours, les arrêtés réduisants les ouvertures tardives reprendront.
Nos commerces sont le souffle de la ville, ils contribuent à l’animation de nos quartiers. Ils sont aussi notre fierté, quand l’Artisan reçoit trois papilles d’or ou Chez Serge deux papilles d’or, tout comme pour notre marché couvert, chaque mardi, vendredi et dimanche et où les commerçants sont là pour vous proposer des produits de qualité.
Ce marché doit vivre et nous continuerons à l’améliorer. La rénovation peinture, la remise en état des réseaux, seront suivis en 2018 par la modification de ses entrées pour le rendre toujours plus ouvert et plus accueillant. Accueillant mais aussi animé.
Avec Bernadette Moulay, conseillère municipale déléguée à la vie associative, nous invitons les associations à venir présenter leurs activités, à chanter, danser, proposer un cours de secourisme par exemple.
Les associations tout comme nos commerçants contribuent au dynamisme de notre ville et elles sont trop nombreuses pour que je me risque à toutes les citer ! Mais la FAB, la Fête des associations et des bénévoles, témoigne chaque année de cette vitalité.
Tout le monde sait que l’argent public devient rare et cher et c’est pour cela que nous sommes aux côtés de nos associations et de nos clubs pour essayer de trouver des solutions alternatives et des financements complémentaires.
Nous leur mettons à disposition gratuite des minibus, de locaux, de matériel (bancs, chaises, sonos…) et c’est dans la plus grande transparence et en pleine concertation avec les associations et les clubs que sont décidées les montants des subventions et si je sais que certaines trésoreries ont parfois du mal en cours d’année, je peux dire que nous sommes au quotidien auprès des bénévoles de nos associations.
Je fais le vœu que nous entrions enfin dans une ère où le dogme n’a plus sa place. Ca serait un petit pas pour les hommes politiques et un grand pas pour… les associations.
Nos clubs et nos associations vont bien, même si pour certaines, le chemin est parfois très compliqué.

Elles sont une fabuleuse vitrine pour notre ville et son dynamisme et elles jouent un rôle essentiel pour nos enfants en leur apprenant les valeurs de respect, de l’effort, du partage et de la solidarité.
Ces valeurs nous devons nous aussi les porter. C’est l’enjeu qui est fixé pour la direction de la vie éducative et dont le rythme est donné par Vanessa Capelo en charge de la petite enfance et de la vie scolaire et qui a la très lourde tâche de veiller sur les 3 856 écoliers de la ville, assistée et conseillée avec professionnalisme par Christine Pocato, Directrice générale adjointe, avec qui elle a mis en œuvre la refonte des tarifs grâce à laquelle de nombreuses familles ont vu leurs factures diminuer…
De la naissance à la dernière année de l’école primaire, Vanessa est sur tous les fronts. C’est un travail ingrat que de gérer des places en crèche, d’accepter ou non des dérogations pour les écoles. Mais c’est aussi passionnant d’offrir les meilleures conditions d’accueil pour les plus petits, et nous inaugurerons d’ailleurs d’ici quelques semaines la nouvelle crèche Françoise Giroud.
Tout aussi important que de donner les moyens aux écoliers d’apprendre dans les meilleures conditions en dotant les écoles de tablettes numériques, de vidéoprojecteurs, mais aussi en agrandissant certaines écoles comme Camus qui bénéficiera l’année prochaine d’un nouveau self.
Je pense aussi aux enfants qui doivent bénéficier de notre bienveillance et de l’action du Programme de Réussite Educative pour qu’ils ne restent pas sur le bord de la route.
Je sais toute l’attention que porte à ce sujet ma chère Claudette, conseillère délégué à la réussite éducative.
Passionnant également à travers la mise en place du Projet Educatif de Territoire, où l’ensemble des acteurs agit de concert au profit de nos enfants.
Passionnant quand les écoliers participent à la vie démocratique et désignent leurs représentants au Conseil municipal des enfants.
Passionnant quand ce même CME participe à nos commémorations et qui, sous la houlette de Pascal Lahure, adjoint délégué au devoir de mémoire et au jumelage, viennent participer à la transmission du message de paix de ces moments patriotiques où se côtoient notre jeunesse et nos anciens combattants.
Concertation toujours lorsque que nous avons lancé dès la rentrée avec les parents d’élèves et l’ensemble de la communauté éducative une large réflexion sur les rythmes scolaires.
Pour nous, il n’était pas question d’user des mêmes méthodes que le précédent gouvernement.
A la méthode à la hussarde, nous avons préféré le dialogue et l’échange.
Cela devrait nous permettre de décider ensemble de proposer au DASEN, un retour à la semaine de quatre jours, non par dogmatisme ou idéologie mais, parce que c’est le choix des Castelvirois, votre choix, pour le seul bien être de nos enfants.
Les Conseils d’école sont bientôt terminés et à ce jour 15 écoles sur 19 se sont exprimées pour un retour à la semaine de 4 jours. Il nous reste à attendre les 5 derniers pour valider la proposition au directeur académique.
Donner les meilleures conditions aux enfants pour apprendre et s’épanouir, n’est pas un objectif politique, mais un devoir tout comme l’est l’impérative sécurisation de nos écoles.
Dans le cadre du plan vigipirate, l’Etat à juste titre, a souhaité que la sécurité autour des écoles soit renforcée. Il s’était même engagé à nous aider financièrement…
Nous n’attendrons pas que les promesses soient tenues… ou pas. Non, la sécurité de nos enfants n’a pas à souffrir des effets de manche et nous y consacrerons près de 200 000 euros.
Il en va ainsi pour l’école mais tout autant pour les temps péri-scolaires ou ceux des vacances. Comment ne pas se réjouir de voir nos enfants en colonie à la Barre des Monts, où les animateurs municipaux donnent le meilleur d’eux-même pour que ces moments soient inoubliables.
Vous pourrez le constater tout à l’heure quand nous diffuserons le diaporama réalisé l’été dernier par les animateurs. Ils peuvent être fiers de leur travail.
A contrario nous estimons que ces temps de colonie sont de notre compétence, et s’inscrivent pleinement dans le cadre de notre PEDT et du travail mené tout au long de l’année que ce soit aujourd’hui à la Barre de Mont en Vendée, ou demain à Megève.
J’en vois certain sourire. Megève serait notre danseuse, pour lequel nous adapterions notre budget. Megève, c’est une propriété de la ville… c’est une colonie de vacances, un lieu d’accueil pour tous les Castelvirois. Et les solutions pour son devenir sont simples : le réhabiliter ou le vendre. Il fut un temps où il devait être vendu, mais aucun acquéreur n’osa prendre le risque.
Nous préférons, nous, tenter de le sauver pour qu’il accueille de nouveau des rires, des jeux, de la joie et des vacances inoubliables à des enfants qui n’auraient sans cela jamais eu la chance de découvrir la montagne.
Autre temps, autre vision, autre ambition.
Donner aux plus jeunes les moyens de s’épanouir et proposer une aide aux adolescents et aux jeunes adultes de s’insérer dans notre société est la mission de Clément Caillaud, adjoint délégué au sport et à la jeunesse qui travaille en étroite collaboration avec le service jeunesse sous la direction d’Aline Sordon, sa directrice générale adjointe.
Ici et là nous pouvons lire que les jeunes français sont de plus en plus individualistes, renfermés sur eux-mêmes, la tête penchée sur leurs smartphones.
Pourtant, nous voyons combien cette jeunesse a faim de s’investir, de découvrir le monde, soif de mordre la vie à pleines dents.
La preuve avec les engagements citoyens où en échange d’une aide financière, certains donnent du temps à notre collectivité, la preuve avec les chantiers Brisefer où pendant une semaine une dizaine d’ados viennent nettoyer, défricher des endroits de notre ville. La preuve encore quand ils participent aux stages de révision avant les examens ou à « Préparez votre rentrée ».
Demain, le service proposera un stage pour devenir baby-sitter, qui alliera la connaissance de l’enfant et le secourisme. Car notre jeunesse qui souffre tant de ce chômage doit pouvoir être armée et aidée. Je crois en eux, en cette force qu’ils ont à investir et à donner le meilleur d’eux mêmes à l’image de notre déplacement l’été dernier à Erftstatd où nos footballeurs et nos musiciens ont partagé leurs passions avec leurs camarades allemands.
C’est une belle ambition que de faire vivre nos jumelages avec nos amis allemands et anglais, ce jumelage qui est si cher à Pascal et Christine.
Concerter, participer, ne sont pas antinomiques avec l’ADN sportif de notre ville. Bien au contraire, n’est-ce pas le plus important ? Nos clubs en sont la preuve vivante !
Ce ne sont pas tant les résultats mais la vitalité dont ils font preuve qui contribue à l’image qu’ils donnent de la ville. Et pour cela ils bénéficient d’infrastructures importantes. Certaines sont vieillissantes et doivent être rénovées, comme ce fut le cas cette année pour le gymnase Léo Lagrange. Autant d’endroits pour s’entraîner en club ou individuellement. C’est d’ailleurs le grand projet de la méthode Design de service public.
Cet outil va permettre à tous de bénéficier de nos structures sportives en dehors des seuls cadres associatifs et scolaires et de profiter pleinement de ce que peut proposer la ville. Et tout cela en concertation avec vous, car c’est autour de vous et du parcours des usagers et de vos attentes que nous construisons la ville. Et cerise sur le gâteau, la ville s’est vue attribuée il y a quatre jours le label «ville active et sportive » et les deux lauriers qui nous sont décernés sont autant de motivation pour poursuivre dans cette voie.
Enfin, chers amis, goûtons le plaisir de vivre dans un endroit aussi préservé que Viry-Chatillon. Cet environnement magnifique, à quelques encablures de la capitale, entouré de l’Orge, de nos lacs, de la Seine, doit bien évidemment être préservé.
Chacun doit agir en ce sens, et notre ville y contribue notamment en nous inscrivant dans le plan climat-air-énergie territorial.
L’arrivée de la géothermie sur les quartiers du Plateau va diminuer les charges de chauffage pour ceux qui en bénéficient et contribuera à lutter contre les gaz à effet de serre.
Le remplacement des systèmes d’éclairages de nos équipements sportifs (150 000 euros) par une technologie moins énergivore contribue à diminuer la facture énergétique mais fait aussi moins appel aux énergies fossiles…
L’eau est également une ressource fondamentale qui doit être préservée et pour cela nous devons travailler au renouvellement de notre réseau pour diminuer les déperditions occasionnées par de trop nombreuses fuites et ainsi nous donner les moyens de les limiter. C’est une attention particulière que porte sur ce sujet Laurent Sauerbach, Président de la régie des eau des lacs de l’Essonne de Viry-Chatillon.
Nous avons un regard attentif, avec Adèle Villechevrolle, élue à la condition animale, pour Rêve de chiens, l’APAC, et tous les bénévoles, y compris Agnès et Valérie, agents de la ville, dont la générosité pour venir en aide aux félins est sans faille et qui interviennent chaque jour avec abnégation auprès de nos amis les animaux.
Il nous a semblé important d’accepter la proposition du SIREDOM de créer un éco-pâturage rue Margot.
Au printemps prochain, nous devrions pouvoir restituer au Castelvirois plus de 5 000 mètres carré pour un espace vert supplémentaire de détente, de promenades au milieu d’un troupeau de chèvres ou de vaches.
Mesdames et messieurs, je voulais vraiment faire court, mais il y a tant de choses à dire sur notre belle ville et il est si difficile de faire des choix. Vous l’aurez compris, un mandat est un marathon parfois difficile, souvent heureux, mais tellement passionnant.
Avant de distinguer des Castelvirois méritants, je voudrais terminer sur quelques remerciements.
Tout d’abord à mes élus, notamment ceux que je n’ai pas cité, Anne-Marie, Denise, Chantal, Hervé, Sylvie, Dominique, Simon, Gérard, Mohammed, Véronique, Sila, Etienne, Thierry et Martine, pour leur investissement quotidien.
Des remerciements aussi aux élus de l’opposition dont je connais la difficile tâche mais dont le travail est indispensable, une nouvelle fois aux agents de la ville, à mon cabinet, Nathalie, Julie, Océane et Jean-Philippe, toujours présents pour les élus et les castelvirois, je n’oublie pas mon épouse qui doit supporter ma soif d’être présent à vos côtés tout au long de l’année. Enfin, un remerciement à vous tous qui faites de notre ville, une ville où il fait bon vivre, une ville vraiment « VeryVeryCool ». Sachez que je suis fier d’être votre maire.

Rassurez-vous, je franchis enfin la ligne d’arrivée de ce discours marathon :
Je vous souhaite une bonne et heureuse année 2018.